A) Les acteurs du système colonial
Si la colonisation remonte à la découverte de l'Amérique, au
xvie siècle, c'est dans la deuxième moitié du xixe siècle que l'Europe, alors en plein âge industriel, s'est partagée le
monde.
La conquête se fait dans un premier temps sans difficulté, les pays
européens possédant une énorme avance technologique. De surcroît, dans
les régions du monde colonisées, les États sont le plus
souvent
faibles et archaïques et n'ont pas la capacité de se défendre,
à
l'exception du Japon.
Les Anglais accroissent leur influence en Inde à partir du
xviie siècle par le biais de la Compagnie des Indes orientales. Il
faut attendre 1858 pour que la fin de l'Empire moghol soit proclamée
et que l'administration des Indes soit désormais contrôlée par le
gouvernement britannique. En 1876, la reine Victoria d'Angleterre
devient impératrice des Indes. Les Français, après avoir conquis l'Algérie en
1830 et s'être installés en Indochine (Cochinchine) en
1862-1863, se tournent vers la Tunisie.
Le principal empire colonial est, de loin, l'Empire
britannique. Il comprend d'une part, les colonies « blanches »
(Canada, Australie, etc.), qui accèdent progressivement à
l'indépendance, mais conservent des liens avec l'ancienne métropole
par le biais du Commonwealth, institué en 1931 ; d'autre part, les
colonies « non blanches », dont la principale est l'empire des
Indes.
B) Gestion des colonies
Algérie
française est le nom d'usage — la désignation officielle étant,
simplement, « Algérie » — donné aux anciennes colonies françaises sur la
côte d'Afrique du Nord (1830 à 1848) puis aux anciens départements
d'Algérie (1848 à 1962) et départements du Sahara (1957 à 1962) — bien
que ce dernier territoire soit distinct à proprement parler. Les
Algériens emploient le terme d'Istiʿmar (occupation) pour désigner cette
période de leur histoire.
Le
protectorat est un régime politique constituant l'une des formes de
sujétion coloniale. Il diffère de la colonisation pure et simple en ce
que les institutions existantes, y compris la nationalité, sont
maintenues sur un plan formel, la puissance protectrice assumant la
gestion de la diplomatie, du commerce extérieur et éventuellement de
l'armée de l'État protégé.
Le terme de « protectorat » peut être employé, de manière polémique, pour désigner des régimes politiques considérés comme étant sous l'influence étroite d'États plus puissants. On parle dans certains cas de gouvernements fantoches.
Le terme de « protectorat » peut être employé, de manière polémique, pour désigner des régimes politiques considérés comme étant sous l'influence étroite d'États plus puissants. On parle dans certains cas de gouvernements fantoches.
Dominion,
mot d'origine anglaise, désignait jusqu'en 1948 un État autonome au
sein de l'Empire britannique. Le Canada, l'Australie, la
Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud (alors l'Union d'Afrique du Sud),
l'Inde, le Bangladesh, le Pakistan (alors réunis sous l'appellation de
Raj britannique), et Ceylan (le nom du Sri Lanka jusqu'en 1972), l'État
libre d'Irlande et Terre-Neuve ont été, à divers moments, des dominions.
Le
terme est initialement inventé et utilisé, plutôt que royaume, pour
ménager le pays voisin, les États-Unis, qui sort à peine de la Guerre de
Sécession. Dans la constitution canadienne, « dominion » est traduit
par « Puissance ».
Le Code
de l'indigénat distinguait deux catégories de citoyens: les citoyens
français (de souche métropolitaine) et les sujets français, c’est-à-dire
les Africains noirs, les Malgaches, les Algériens, les Antillais, les
Mélanésiens, etc., ainsi que les travailleurs immigrés. Les sujets
français soumis au Code de l'indigénat étaient privés de la majeure
partie de leur liberté et de leurs droits politiques; ils ne
conservaient au plan civil que leur statut personnel, d'origine
religieuse ou coutumière.
C) L'exploitation économique
Etablir pour accroître
la puissance économique de la métropole, la colonisation donne lieu à une
exploitation économique intensive de la Côte d’Ivoire. Elle est retardée par
les résistances de populations encore mal soumises (les Lobi et les Guéré
jusqu’en 1946). Elle s’exprime néanmoins dès la première guerre mondiale à
travers l’effort de guerre. Elle s’intensifie en même temps que se fait la
mise en valeur de la colonie.
La construction du chemin de fer Congo-Océan, reliant Pointe-Noire à
Brazzaville, aurait fait entre 15 000 et 30 000 morts. Les décès sont
imputés aux maladies tropicales ou aux conditions de travail précaires
imposées par l’administration française colonisatrice. Car ce projet,
réalisé entre 1921 et 1934, est né du travail forcé d’ouvriers africains
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alg%C3%A9rie_fran%C3%A7aise
http://fr.wikipedia.org/wiki/Protectorat
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominion
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/indigenat_code.htm
http://colonisationrci.free.fr/textes/3exploitation.htm
http://www.afrik.com/article10151.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire